COLLECTION DE SALES BESTIOLES

Bon, j'ai compris, pas tout seul, comment faire pour envoyer une pièce jointe...
Mais mon Hélène n'étant pas là, il va falloir que je me démerde avec mes propres moyens...qui sont trés limités.
J'aimerais vous faire parvenir le début d'une collection de sales bêtes, que l'on trouve souvent dans nos biotopes urbains.
On les trouve aussi à la cambrousse, des sales bêtes, il y en a partout.
Bon, voilà pour le premier envoi.

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Gnon dou diou de b...J'y arrive pas!
Y'a pas idée de concevoir des trucs aussi compliqués.

.....Bon! Ras le cul ! Demain, il fera jour ,mais ce genre de technologie à la mords moi l'noeud, ça me les brise menu, menu!
J'arrète là et j'attends que mon Hélène rentre avant de foutre un coup de latte dans l'ordi (ce qui n'est pas un bon plan).
Puisque c'est comme ça, je vais aller jouer à Slinter Cell.
(Splinter Cell, c'est un jeu où tu es un mastard ninja, qui pète la gueule aux méchants et que tu peux démourir, en appuyant sur la touche F8.)
Moi, ça me défoule, chacun son truc!
à plus.

Le pire de tout, c'est qu'ils appellent ça les BB codes.
Z'auraient mieux fait de les jeter avec l'eau du bain...

La persévérance paie....Pas la mienne mais celle d'hélène 2 3. Aprés plusieurs essais infructueux.
Il y a aussi un commentaire scientifique et entomoethnoethosociologique sur ces sales bestioles (fig.1 et fig. 2)
Mais importer un texte, ça va être une autre paire de manche

Nul doute que les plus anciens d’entre nous auront une pensée émue, voire une pointe de nostalgie pour l’antique « Flicus vulgaris » le flic commun (fig.1) qui jalonnait jadis nos biotopes urbains. Communément appelé, à l’époque, argousin, poulet, bourre ou sergot, le flic commun, apparemment inoffensif sous son képi, pouvait piquer cruellement même quand on ne l’importunait pas. Particulièrement virulent et agressif lors des périodes de pullulation (Mai 1968, octobre 1961 ou juillet 1942 pour ne citer que celles là) où de nombreuses victimes furent à déplorer, il pouvait individuellement infliger de cruelles blessures au promeneur insouciant ou étranger, surtout arabe ou noir. Dans un louable soucis d’exactitude scientifique, je m’inscrit en faux contre l’idée communément admise que ce spécimen a disparu. Certes non! Il a juste mué. Comme tous les flicidae,( pour qui le stade larvaire est un état permanent) la mue occasionnelle ne change rien, éthologiquement parlant. Ainsi, pour le « Flicus vulgaris actuel, ( fig.2) plus communément appelé keuf, la casquette qui remplace le képi ne contient toujours aucun système cérébral digne de ce nom. Quelques connection neuronales primitives ( à moins que ce ne soient des circuits imprimés) centrées principalement dans la région anale, permet à ce spécimen, très vulnérable quand il est seul,de capter les phéromones de coercition émis par sa nombreuse hiérarchie.
Technique de capture: Si vous êtes vieux, respectablement vêtu, propre sur vous et de préférence blanc, vous pouvez tenter d’approcher ce spécimen pour l’observer de près. Prudence! pour lui, vous n’êtes qu’un « individu ». Assurez vous qu’il est calme et demandez lui votre chemin. Il est possible qu’il vous réponde courtoisement. En suivant ses indications, vous vous égarerez probablement mais, quelle joie et quelle fierté ressentirez-vous d’avoir approché, avec courage une bestiole aussi dangereuse! Attention, toutefois! N’urinez pas sur ses chaussures et ne lui piquez pas sa casquette! Cela le rend totalement incontrôlable.

L’Hortefeux livide ( Expulsus hortignis)


Ce spécimen assez rare exige de l’entomoethoethnosociologue, une patience à toute épreuve pour parvenir à le capturer. L’hortefeux livide appartient à la grande famille des politicadae servilis et de l’ordre des cognoptères .L'hortefeux a un mode de vie très complexe et hiérarchisé que je ne pourrai aborder de manière exhaustive dans ce bref énoncé. Etymologiquement, son nom vient sans doute de l’aspect rouge feu d’une partie de la tête, du thorax et des antennes . L’adjectif « livide »désigne le reste: L’abdomen et les pattes, pâles et glauques et cet aspect terne du probablement au fait que cette sâle bête vit cachée au plus profond de la gigantesque sarkosière, à l’ombre de l’incontournable « Hongro présidentus imperator ».Ses techniques de chasse sont très élaborées et nécessitent une hiérarchie sophistiquée: A l’aide de puissants phéromones récoltés sur les bottes du « Hongro présidentus », l’hortefeux livide donne l’ordre aux « Prefetii servilis » et aux innombrables flicidae de récolter ce que l’on appelle vulgairement « les sans papier » . Ceux ci, après avoir été vidés de leur substance sont ensuite renvoyés par balloning (appelé charter dans certaines régions) vers d’autres sarkosières, amies ou ennemies où ils finiront d’être dépecés. Au risque de heurter la communauté scientifique et le légitime soucis de préservation des espèces, je persiste à penser, comme l’exige mon
éthique entomoethoethnosociologique que l’éradication du hortefeux livide est indispensable à la survie de la planète. On ne fait pas d’omelette sans casser les oeufs et pour une fois, l’oeuf, ce sera lui.