J'aime trop vivre en Sarkozie !

Meuh non, on s'fout pas d'ta
tronche.
Juste une gentille petite mise
en boîte.
P'êt', pour moi, un gros regret
d'avoir perdu d'vue c't'horizon
joyeux des années "Peace and
love".
Et d'me r'trouver a'ec mes rêves
en bandoulière, tout con, là, su'
l'bord du chemin de la route.
Sans plus de direction à suiv'.
Pasque d'horizon, y'en a pus.

Pis twouas le Jean, c'matin, dans
mon atelier, j'm'attèle au chagrin
quotidien, là, planté devant mon
vieux chevalets branlant, à gribouiller
à p'tits coups d'pastel à l'huile un 15 F,
quand j'entends ma chaîne MP3 diffuser
ceci :
https://www.youtube.com/watch?v=oIhSwyT7gH0

Et j'me dis, d'un coup, comme une
évidence qui te ratatine la hure, que
oui, nous sommes en plein d'dans !
Chaque parole de ce chant "sacré"
trouve son écho dans ce que nous
affrontons aujourd'hui.
L'vol noirs des corbeaux...
Le retour des religions, le libéralisme
tueur, la mondialisation, les fonds de
pension, le chomdu de masse, tout cela
en vrac.
Chuis pas fort en chronologie.
Mais "les cris sourds des pays qu'on
enchaîne"...
" C'est nous qui brisons les barreaux
des prisons pour nos frère" immigrés
clandestins, travailleurs sans papiers,
détenus des camps de rétention, réex-
pédiés dans des bleds de misère.
Pas des pays où les gens aux creux des
lits font des rêves.
Alors OUI, ce soir l'ennemi connaîtra
le prix du sang et des larmes!
Alors OUI, descendons des collines
camarades !
Alors OUI, sortons de la paille les fusils,
la mitraille, les grenades !
Sifflez, compagnons,
Dans la nuit la Liberté
Nous écoute...
Heu...
Non ?

Et voici pour égayer ce Dimanche bourgeois !

https://www.youtube.com/watch?v=kEZhCB8KdWw&feature=related

Une bonne écoute !
À donf !

Et à Dimanche prochain, même heure !

Salut les aminches !

Et bon Dimanche !
Aqueu, j'viens d'apprend'
que la Butte Rouge n'est
point une ode à la com-
mune ed' Pantruche, messe
à la guerre ed' quatorze !...
La Vache !
Encore un mythe gazé !
Je la glisserai moins naze.

ttp://www.youtube.com/watch?v=CKhlqxLu8RU

Mais, mais, j'y songe, nous
sommes dans l'temps du
Carême !
Alors nib de gigot d'agneau
d'pré-salé aux flageolets !
La vache de journée domi-
nicale !
Mais à cette pensée, je suis
rasséréné.
Total !
Mais, mais, j'y re-songe,
en v'la une vraie de vraie
d'chanson d'la grand'
bouch'rie d'14-18 !

https://www.youtube.com/watch?v=z-yRaEYQNQs&feature=related

Il est encore plus grand mort que vivant...
C'est pareil à la veille de chaque élection difficile.
L'UMP ressort de ses placards nauséabonds
le pauvre Papy Voise, qui n'en finit pas
de s'en prendre plein la gueule,
et pour pas un rond.
Vous me direz que, là où il est,
ça ne peut plus beaucoup l'embêter,
d'être ainsi instrumentalisé,
sur l'autel de la démagogie sécuritaire.
Et puis il avait toujours rêvé
de porter l'uniforme de policier.
Mais la droite oublie tout de même un détail :
c'est elle qui est aux affaires, depuis 2002.
Et justement, la sécurité des citoyens n'a cessé...
de reculer.

☛ Papy Voise, le retour

Bof, de toute façon ils vont se prendre une déculottée...
Leur truc, maintenant, c'est de nous agiter la burqa, comme si on en voyait à chaque coin de rue !
Et alors, les femmes qui le portent, elles vont se retrouver en garde à vue ?... se prendre 700 euros d'amende ?
Et à côté de ça ils coupent les subventions aux associations des "quartiers".

Y ont vraiment tout compris...

Ouaip mon Hélène !
Va fallouèr que l'Jean te
croque en victoire su' la
barricade, a'ec el drapeau
nouèr dans ta pogne menue.
Aqueu oui !
Rien ne change sous l'ciel
de Paris.
Toujours la même chanson.
Ou plutôt le même beugle-
ment.
Qui fait trembler l'minimum
vieillesse.
Tous aux abris, l'arbi rôde.
Et va tataner vos filles et
saloper vos compagnes !
Pour faire gentil.
Une vieille recette pour une
vieille droite pourrie.
Au secours le Pen !
Qu'alle crie la salope.
Qui ricane le vieux borgne,
son dentier étincelant de
crocs d'palstoc.
Messe, elle est dite.
Au cul les fafs recuits !
Et vive la sociale !
Même avec l'Aubry.
Qu'à l'air moins conne que
la madone du Poitou.
Moins grotesque que l'Hollande
de rien et encore moins que
l'satrape qui se goinfre au FMI.
JSK qu'on dit.
Beurk !

Une autre !!!

Ben mon Hélène, c'est very difficult
de s'renouv'ler...
Biscotte, à force, on fatigue.
Messe pour ce jour fatidique d'une
énième élection piège à cons, cette
bluette dégottée sur You tube...

https://www.youtube.com/watch?v=__dJuAEMGVk

Bon, d'accord, ça n'a pas l'ton
fracassant du chant des partisans,
ni du triomphe ed d'l'anarchie, ni, ni.
M'enfin ça dit quand même des choses.
Twouas ?
Alors, spéciale dédicace pour toué la
Louise !
Et j'te souhaite pas "bon Dimanche !"
Ent' nous, y'a d'la politesse.

Cette victoire éclatante est d'abord
la victoire d'un homme : Nicolas Sarkozy.
Espérons que le PS aura la courtoisie
de remercier son DRH,
sans lequel rien n'aurait été possible.
Mais nous n'y croyons guère,
ces gauchos manquant de la plus élémentaire éducation.

JYM.

Merci à tous les 2 ! Cela me réjouit.
Dommage tout de même que le FN continue sa poussée et qu'il y ait eu autant d'abstention.
Cela signifie peut-être la fin des partis ? Toute une façon de voir la politique différemment, à réinventer...

En l'honneur du NO SARKOZY DAY !! 27 mars 2010
voici une version de "Petit avec des grandes oreilles"... amitiés a tous et toutes !

https://www.dailymotion.com/video/x1ocdn_petit-avec-des-grandes-oreilles_fun`

NO SARKOZY DAY http://www.no-sarkozy-day.fr/2010/02/no-sarkozy-day-ou-en-est-on/

Lors d'un déplacement à Tremblay,
en Seine-Saint-Denis,
le chef de l'Etat a promis
l'intervention « sans restriction »
de la police dans les halls des cités
et la suspension des allocations
en cas d'absentéisme scolaire...

Bernard Buffet a été beaucoup moqué,
sans doute à raison.
Mais il est le seul à avoir eu,
l'année même de la naissance de Nicolas Sarkozy,
l'intuition de ce portrait présidentiel
au réalisme saisissant :

NOOOOONNNNN !
Je ne peux en mon âme et conscience
délabrées toutes deux par des siècles
de pensées dissolues, laisser écrire que
BB serait un peintre à moitié !...
M'enfin ce n'est pas franchement exprimé,
mais le sous-entendu chafouin pointe el bout
d'son nez.
Et associer son clown, ce chromo populaire
incontournab' ed son œuv', au "petit ventilateur"
(Breveté JM) est une basse manœuvre, un
amalgame bas de game.
Vous devriez môssieur le rédacteur de ce
libelle pas très joli-joli, revêtir le silice dere-
chef de gare et le porter et l'endurer et vous
le gaver jusqu'au prochain carême !
Non mais, sans blague !
Mais où suis-je en étais-je ?
Je n'sais plus, je n'sais pas.
Chuis épuisé par des sièk's ed combat.
A'ec les forces du bien, celles du mal, en un
pugilat cosmique.
Mon astronef déglingué, agrafé sur l'humus
dégradé de cette planète inhospitalière au
héros galactique...
Je m'morfondis morpionibus.

Je rêve, ou l'on m'accuse vraiment
d'avoir dénoncé subliminalement
ce pauvre Bernard comme peintre à moitié ?
Cette basse attaque, qui sent
sa manipulation sarkozyenne à plein nez,
n'a pas sa place sur ce forum.
Passez votre chemin, Monsieur !

Que nenni que je vais passer mon
chemin.
Non mais !
Kesss qui cause çui là ?
Que oui, que d'une manière plutôt
que d'une aut' subliminaire, y'a
comme du dénigrement dans l'air.
À l'endroit et à l'envers d'un peint'
qu'a enflammé mon imaginaire.
D'adolescent boutonneux.
La vache !
Que même un copain commençait
une carrière ed peint' à l'omb' du
maît'.
Et que nous passions des journées
d'échanges passionnés dans l'atelier
que son paternel lui avait offert.
Re- la vache !
Que j'ai attendu quarante années
longues comme des jours sans pain
pour m'ébattre dans un espace
comparab' au sien.
Qu'il a déserté, l'enfant gâté, comme
Rimbaud, pour se finir adulte sans
talent particulier.
Autre que celui qui échoit à tous les
défroqués de l'art.
Celui de bader.
Partie d'une ronde monotone.
Balloté.
Au gré des mouvements d'une foule
anonyme.
Dans un brouillard de poussières.
Plop.

Qu'il répond pas l'aristo des hauts
d'Belleville terré dans son manoir
avec vue su' jardin arboré bruyant
des pépiements de trente espèces
d'oiseaux.
Fastoche.
Que de mépriser un pauv' rapin
qu'est là à dégoiser.
Depuis son humb' garni d'planches
ed d'boué.
M'enfin, réponds ci-devant !
Au misérab' manant !
Que sinon, on refait à moué toute seule
89.
Puis 93 !
Marrant que ces chiffres, symboles de la
terreur, soient ceux du département le
plus déshérité de la banlieue Parisienne.
Mais à défaut d'mieux, on prend !

Ingres était encore plus génial que Buffet,
puisque c'est 116 ans avant la naissance
d'un certain futur premier ministre,
qu'il a eu lui l'intuition de ce portrait
au réalisme encore plus saisissant.
Cet air de fin matois,
de bourgeois satisfait de lui,
ne me dites surtout pas
que vous ne le reconnaissez pas.
On est pas dans la France du bas de laine,
plutôt dans celle du haut de soi(e).

Fais pas l'malin !
J'hésite ent' sa suffisance
Ballamou et le rock mou
des g'noux de Raffarin...
Messe tous les politiques
ont des tronches pas fraî-
ches, alors...
Y sont interchangeab's.
Les tronches.
Que pour portraiturer
c'gros bourges pourrite,
Ing' ne devait pas trop
s'bouger l'cul pisque lui-
même devait y ressembler.
beaucoup.
Trop.

Bravo Gaillot !
C'est bien Jean-Pierre Raffarin.
J'avais glissé un p'tit indice,
avec la France du bas.
Mais tu l'as pas vu.
N'empêche, t'es doué pour le jeu...
Ou alors t'as beaucoup
fréquenté la bourgeoisie?
J'hésite...

Ouaip, tu persistes à faire
le malin Mineraud.
Que tu me compares presque
à ces gras du bide.
Attention, a'ec le micro-ondes,
la vengeance peut se réchauffer
très vite !
"Ô vous les arracheurs de dents,
tous les cafards les charlatans,
les prophèèteuuuus(x), les profèè-
teuuuuus(x)..."
Oui, n'importe quoi, mais je dois
passer à la banque...
Et ça me rend légèrement branque.
Alors pardonnez au pauvre hère que
chuis de devoir affronter un banquier
à la tronche aussi peu avenante que
le gros tas d'saindoux peint par Ing'.

Même pas vrai, l'banquier,
au guichet, était un jeune
gommeux assez inoffensif.
Mais j'aime imaginer que
le portrait d'Ing' est celui
du grippe-sous de la SG
qui cramponne mes thunes.
J'vis dans un rêve presque
éveillé...
Un cauchemar serait plus
approprié.
Bon, je range mon crin-crin.
Faut que j'ménage l'instru-
ment qui, s'il n'est pas un
Stradivarius, me permet de
jouer sans trop de fausses
notes.
Et c'est notab'.

Le maire d'un petit village de la côte amalfitaine
a décidé de bannir de sa commune les nains de jardins,
accusés de "porter atteinte à l'environnement naturel",
a rapporté le journal local "Il Corriere del Mezzogiorno".
Le premier citoyen de Furore (Campanie, sud)
a pris un arrêté à cet effet et des lettres d'avertissement
ont déjà été adressées aux contrevenants.
"J'ai reçu une lettre qui annonce l'enlèvement
des statuettes de jardin parce qu'elles défigurent le paysage",
témoigne Vittoria Criscuolo, une habitante de Furore,
dont le jardin s'enorgueillit de statuettes
représentant Blanche-Neige et les Sept Nains.
"Je vais être obligée de les enlever,
sinon je risque une amende", se lamente-t-elle.
"Je voudrais quand même savoir si le maire
ne pense pas qu'il y a des problèmes
plus importants dans notre village
que les nains de jardin", ajoute-t-elle.

J'ai retrouvé celui-là dans mon jardin.
Si Blanche-Neige veut bien venir le récupérer...
Aucune idée sur la façon dont il est arrivé là.
Il est apparu après la dernière visite de Robert.
Sans relation de cause à effet, bien sûr...

Hu ! Hu !
Pas maaaallll !
Bon revers !
Mais si chuis temporairement
à court, j'vais m'reprend'.
Et gaffe à la balle traçante.
Au ras des burnes du filet.
Un bon mac 2.
Qui va t'arriver dans les godasses
sans qu'tu pisses reprend' ton souf'
M'enfin !
Casque tu t'crois l'châtelain des haut
du monte la d'sus ?!...
C'est pas la hauteur qui fait l'individu.
... Pas forcément.

Jean a écrit:

J'ai retrouvé celui-là dans mon jardin.

Mais, bon sang, c'est Nain Sicolas !!

Selon les propos mêmes du directeur du Monde, Eric Fottorino,
le Président de la République, Nicolas Sarkozy,
est intervenu pour écarter l'offre d'un repreneur du journal,
allant jusqu'à menacer que la Caisse des dépôts
ne suive pas l'opération de reprise,
si ce repreneur était toutefois maintenu.
Aux sarkozystes -il doit en rester-,
les hommes de la Pampa que nous sommes dirons simplement ceci :
Votre Nullissime commence à nous les briser MENU.

Trente centimètres, c'est petit
pour un nain, mais c'est grand
pour une bite.
Citations de Frédéric Dard

Qu'à part des très grosses grossiè-
retés de ce "style", j'vois pas com-
ment deviser sur c'te ch'touille.
Qui commence sérieusement à
m'empêcher de respirer.
Et j'n'aime pas souffrir connement.

Vous direz ce que vous voudrez.
Mais se faire épingler la rosette
par un homme tel qu'Eric Woerth
est un honneur insigne.

Le gendarme accusé d'avoir mortellement blessé un gitan à Draguignan en 2008
a été acquitté aujourd'hui par la cour d'assises du Var,
devant laquelle il comparaissait depuis lundi.
Le militaire était accusé de "coups mortels" pour avoir tiré en mai 2008 sur un gitan de 27 ans,
Joseph Guerdner, qui tentait de s'évader de la gendarmerie de Draguignan.
Ce dernier était soupçonné dans une affaire d'enlèvement,
ce qui avait conduit à son placement en garde à vue.
Lors de son audition, le gendarme l'avait autorisé à fumer dans le couloir,
mais le jeune homme, menotté, avait sauté d'une fenêtre d'une hauteur de 4,60 m.
Le gendarme, affirmant avoir voulu viser les jambes, avait tiré à sept reprises, l'atteignant trois fois...

007 balles.
Licence to kill.

☛ Mon pote le gitan

"Dans le Calvados, le taux de redoublement en 6e atteint 10%
au sein de certains établissements", regrette Jean-Charles Huchet,
inspecteur d'académie à Caen depuis octobre 2010.
Fort de ce constat, il a décidé pour la rentrée de septembre 2011
de réduire les moyens (cours, heures de soutien...) des établissements
présentant un taux de redoublement supérieur à 2,5%.
La réduction annuelle pourrait ainsi aller d'une heure
jusqu'à 10 heures de cours, pour 31 établissements.
...
Quand la connerie atteint ce niveau d'intensité,
elle laisse pantois ceux qui n'ont pas la chance d'être sarkozystes.
En contrepartie, ils comprennent immédiatement que,
contrairement à ce qui se passait jusqu'ici,
ce sont les établissements qui en ont le moins besoin
qui se verront offrir le plus de moyens,
sous couvert d'encourager les pédagogies dites "innovantes",
comprenez celles qui masquent le mieux l'échec scolaire.
Et que ce qui est visé ici, c'est la compétence des profs,
jugés insuffisamment "créatifs" en haut lieu.
Les autres apprécieront davantage ce concept de "bonus-malus",
jusque-là réservé aux contrats d'assurances,
et ce nouveau coup de canif apporté au pacte social,
par l'équipe de fossoyeurs du service public
actuellement au pouvoir.

Ben oui, en gros ceux qui réussissent bien seront encore plus aidés et les autres... démerdassek !
Bravo l'école du service public...

« Après tout, remettons-les dans les bateaux ! »
a suggéré hier publiquement la députée UMP de Seine-et-Marne Chantal Brunel,
à propos de ces immigrés qui « viendraient de la Méditerranée ».
Quelques heures auparavant chinois, relativisant ses mauvais sondages,
le petit ventilateur élyséen, vous savez, celui qu'on voit transpirer
comme un boeuf tous les jours dans nos télés,
avait prôné « le sang-froid en politique »
et réclamé de ses troupes calme et discipline.
C'est bien ce qui différencie le PS du parti présidentiel :
à l'UMP, il y a un chef, et on lui obéit !

La France est devenue aujourd'hui le premier pays
à reconnaître l'organe de l'opposition au régime de Mouammar Kadhafi.
De plus, Nicolas Sarkozy compte proposer
à ses partenaires européens des « frappes aériennes ciblées »,
ainsi que le brouillage des systèmes de transmission
du commandement de Kadhafi.
Dire qu'il y a quelques mois à peine,
le colonel plantait sa tente sur le paillasson de l'Elysée...
Des amis qui se connaissent depuis encore plus longtemps
que Chirac et Balladur, quand même, c'est dur !

À chaque nouvelle seconde où le petit fossoyeur
du Faubourg Saint-Honoré enterre un peu plus le service public,
le Figaro et le NouvelObs publient leur classement des lycées méritants.
C'est à pleurer de beauté désincarnée.
Mais la vérité c'est que pendant l'agonie, la vente continue :
P.V. est professeur de technologie, attaché au lycée T. à Paris.
Les cours de cette matière ayant été supprimés pour raisons économiques,
et P.V. étant trop jeune pour être envoyé en retraite anticipée,
il s'occupe, avec une compétence louée par tous,
du parc informatique de son établissement.
Mais, la sarkozie étant ce qu'elle est, il a été la semaine passée,
et pour une seule journée, déplacé le lundi dans un collège au sein d'une classe
qui n’avait pas eu de cours de technologie depuis le début de l’année.
Le lendemain, il a fait office de chef des travaux adjoint
et de technicien informatique dans un lycée professionnel éloigné.
Le surlendemain, il a été convoqué pour une formation en maths/sciences,
destinée à un possible remplacement dans cette discipline.
Le surlendemain du surlendemain, il a été convoqué
pour une formation en STI dans le cadre de la réforme de la filière STI.
Le surlendemain du surlendemain du surlendemain, vendredi pour ceux qui suivent,
il a été déplacé dans un collège en "quartier difficile",
où il a été, s'étant retourné pour écrire une formule algébrique au tableau,
littéralement bombardé de stylos par les élèves.
Choqué, comme vous pouvez l'imaginer,
il a interpellé la direction du collège en question,
qui lui a donné, gratuitement, cette incontournable solution pédagogique :
"Ne tournez plus le dos aux élèves !"
Aujourd'hui, P.V. (quel grand sensible !) est en arrêt maladie.
Au lycée T. de Paris, ses collègues l'attendent avec impatience :
tous les ordinateurs de l'établissement sont en effet tombés en panne.
Ce Sarkozy, quand même, il n'a pas de bol...

Jean

P.S. : Tout est vrai, sauf les noms, qui ont été changés.
Qui pourrait croire, en effet, qu'un vulgaire bateleur de foire a été, en 2007,
élu à la magistrature suprême par 53% des électeurs français ?